Je ne vous apprendrai rien en vous disant que l’on vit désormais dans une société sur-connectée. On avait MSN dans les années 2000, puis il y a eu Facebook en 2004, Twitter en 2006, Instagram en 2010 et parmi ces réseaux principaux, il y en a plein d’autres et il y en aura plein d’autres encore. Comme beaucoup de personnes, je suis inscrite sur une foule de ces réseaux : pour le blog je suis également sur Hellocoton, il y a également Linkedin, Pinterest et j’en passe. Ajoutez à ça tous les sites d’information, utiles ou non. Je ne me rappelle même pas de tous les sites sur lesquels je suis inscrite et je suis sûre que vous non plus. Chaque jour, notre temps est divisé entre notre vie quotidienne physique, notre « vraie vie » et le temps que nous passons à nous connecter et à se tenir informés des dernières actualités (plus ou moins importantes, soyons d’accord) des réseaux sur lesquels notre adresse mail est inscrite.
Mais parfois franchement, j’en ai assez d’être connectée à ce point, d’être surconnectée. Cela en devient éreintant mentalement d’être toujours sur internet, que ce soit sur son ordinateur, sa tablette ou son smartphone, d’être toujours inondé d’informations, d’images, de messages. De se sentir obligé d’être constamment disponible, présent et de pouvoir répondre à un message à chaque instant, même lorsque l’on est sous sa couette prêt à dormir.
Avec les évènements de début janvier, je crois ne pas avoir été la seule à m’être sentie très mal à un moment donné. Cette surabondance d’information couplée à ce côté glauque d’un voyeurisme poussé à l’extrême me sont tombés dessus et m’ont encore plus étouffée que d’habitude. J’avais l’impression d’être constamment matraquée d’informations sans me laisser le temps de réfléchir, de prendre du recul. J’avais la sensation que l’on me privait du droit de penser par moi-même, que j’étais soumise encore plus à une manipulation sous-jacente pour m’ancrer dans la tête des choses que je ne souhaitais pas connaître. C’est peut être un peu fort, mais en tout cas c’est au final comme ça que je l’ai ressenti. Bien sûr j’aurais pu couper la télévision, internet et bien sûr j’aurais pu me recroqueviller dans mon coin mais l’habitude d’utiliser ces outils (à part la télévision souvent éteinte chez moi) ont fait que je ne pouvais pas m’empêcher d’aller voir ce qu’il se passait, de me tenir au courant, d’être accrochée à Twitter et à scroller perpétuellement pour croire que je me rassurais alors qu’au fond je continuais de perpétuer une habitude. A la fin de cette longue semaine, j’étais épuisée. Épuisée d’avoir une fois de plus été assaillie d’informations, de choses à intégrer, choses qui plus est étaient dures et violentes, sans même avoir le temps de me reposer et d’avoir des moments de vide. Des moments où je pouvais penser à autre chose et à m’autoriser à penser à des choses un peu plus gaies, voire futiles. Ce genre de moments que l’on devrait tous s’accorder, au moins pour s’ennuyer un peu peut-être mais surtout pour se laisser respirer pour mieux reprendre le cours de sa vie.
Ces habitudes sont tellement ancrées que parfois, lors de phases où je n’ai plus internet, j’ai cette terrible sensation d’être coupée du monde et je trouve ça terriblement triste. Comme si ma vie n’était plus dirigée que par ça alors que je suis née sans internet, que ça n’existait pas encore à ce moment là et que je vivais très bien sans. Comment a-t-on pu se conditionner à ce point, s’aliéner aussi fort pour avoir la sensation que c’est devenu quelque chose d’essentiel et de presque indissociable de notre quotidien ? Que sans ça, on ne pourrait plus vivre ?
J’y pense depuis longtemps, j’en ai pris conscience et c’est déjà beaucoup mais j’ai surtout réellement envie de travailler là dessus, de réussir à insérer de plus en plus de moments de « creux » qui en réalité seraient des moments pour me permettre de respirer et de me détacher un peu de ce monde là. De faire autre chose pour refaire des activités que j’ai pu délaisser. De regarder autour de moi pour pouvoir écrire plus, dessiner plus, apprendre plus. Pour pouvoir en tout cas m’enrichir personnellement sans pour autant que cela me fatigue.
Le numérique apporte tellement d’innovations, des choses incroyables et souvent vraiment chouettes, ça c’est indéniable. Mais il apporte également beaucoup de stress et de contraintes que l’on semble penser totalement liées à nous alors qu’il nous suffirait de faire un petit effort pour réussir à s’en détacher, au moins quelques jours dans l’année, pour se laisser le temps de voir autre chose et de s’apaiser. J’imagine qu’il est possible de réussir à désapprendre un tout petit peu tout en ne se mettant pas en marge, pour notre bien-être au moins.
J’aimerais avoir votre avis là dessus. Est-ce que vous pensez que vous avez une limite personnelle à ne pas dépasser et que le tout-numérique n’est pas forcément toujours une bonne chose ? Comment le ressentez-vous de votre côté ? Est-ce parfois aussi pesant pour vous que cela peut me sembler l’être parfois ?
Ce mois de février célèbre la 10ème année où internet est arrivé dans mon quotidien, c’est-à-dire est entré chez moi et à changer ma façon de vivre. Depuis ça, j’ai toujours passé trop de temps derrière l’écran avec msn et cette ouverture que ça m’a apporté au monde. En effet, je vivais en Martinique et internet amenait soudain à porter de main dans la France Métropolitaine et le monde en contact avec msn et puis la rapidité pour avoir l’information, le téléchargement et j’en passe.
Cette situation m’attriste beaucoup, je regrette de voir mon addiction que la technologie à provoquer chez moi (comme chez d’autre plus proche) et qu’on peut simplement plus s’en passer. J’aimerai parvenir à mettre off naturellement et me consacrer à autre chose. En plus la plupart des métiers mettent derrière un écran toute la journée et tu te dis « j’ai pas utilisé l’ordinateur pour me divertir » et hop c’est partie et ta soirée passe comme ça.
Se déconnecter un peu est dur, mais avec du temps j’imagine que c’est possible…
Je suis bien d’accord avec toi concernant les événements du mois dernier. comme toi je me suis sentie oppressée, malgré que je me sente concernée, touchée… Je n’en pouvais plus d’en entendre parler, de revoir sans cesse les mêmes choses, d’entendre les même discours. Je n’arrivais plus à réfléchir. J’ai fini par coupé les infos et les réseaux sociaux.
J’avais besoin de respirer et de prendre du recul sur tout ça.
Article très intéressant…
Je mets un point d’honneur à ce que mon iPhone n’envahisse pas ma vie. Certes, c’est un téléphone que l’on peut emmener partout mais ce n’est pas une raison pour que je sois joignable tout le temps. Je ne réponds plus de 18h30 à 8h le lendemain. Si je mange et que le téléphone sonne, ça attendra. Je ne souhaite pas manger un repas froid et laisser mon homme manger seul comme un con pendant que je discute avec ma Best alors que nos conversations n’ont absolument rien d’urgent.
J’ai par contre attrapé une mauvaise habitude les soirs, que j’essaye actuellement de corriger : jouer sur le téléphone avec la télé en fond. Je n’arrive plus à rester concentrée sur ce que je regarde (films, docu, série). Et franchement, ça ne peut plus durer… J’ai commencé par supprimer Hayday dont j’étais devenue assez dépendante. J’ai coché « recevoir les notif’ en une seul fois, par jour » sur Flickr. Ainsi, je suis moins tentée de rester une plombe sur leur site.
Quant aux mails que je reçois, les gens attendront que je sois confortablement installée devant le PC pour y répondre. Parce qu’il n’y a pas mort d’homme, ça peut attendre.
Concernant les blogs que je suis, je me consacre une bonne heure le matin. Et l’après-midi, je me force à décoller du PC (même si je ne suis jamais très loin d’Instagram…).
Avec tous ces petits changements (j’peux mieux faire), je consacre une bonne partie du temps gagné à la lecture. J’avais abandonné ce petit plaisir depuis des mois !
Je te rejoints complètement !
C’est d’ailleurs pour ça que je me limite à ordinateur portable. Je n’ai pas de tablette, ni de smartphone (donc pas d’internet ou d’applis toute la journée), ma fois, je le vis bien !
C’est vrai que j’ai (trop) souvent l’impression que je dois être disponible tout le temps. Parce que j’ai Internet, un smartphone, … C’est ce que je remarque sur facebook, en tout cas. Les ami(e)s qui t’envoient un message (ou plusieurs) et qui, quand tu les croises, te disent « Bah alors, t’as pas vu sur facebook ? Je t’ai envoyé un message ». Et bien, non, je n’ai pas vu. Et je prendrai mon temps pour aller voir. Parce que j’en ai marre de me sentir obligée à être présente tout le temps.
Ceci dit, c’est la même chose pour les SMS. Je n’ai pas mon portable sur moi (ou même près de moi) quand je suis à la maison. Il peut très bien rester sur un meuble, ou dans mon sac. En mode silencieux, ou vibreur. Alors je ne remarque pas immédiatement les SMS. Parfois, je les remarque 2 à 3h (ou plus) après.
Alors oui, Internet est très présent dans ma vie. Mais, finalement, je m’en sors très bien sans. Si je n’ai plus Internet pendant un moment (par exemple quand je suis dans la maison de vacances de mes parents), aller à la médiathèque pour vérifier mes mails – une fois par semaine – me suffit largement. J’aime me sentir loin du monde. Ça me fait beaucoup de bien. Et au lieu de rester sur une chaise et regarder mon écran, je sors, je profite, …
Donc oui, c’est très pesant. Et le ‘tout-numérique’ n’est pas toujours une bonne chose, non. Même si ça doit l’être parfois, j’imagine, pour certaines personnes. Mais pas pour moi.
J’aime vraiment me couper du monde. Je me sens même plus vivante quand je suis loin d’un portable/d’un ordinateur connecté.
PS: Le souci, quand on aime se couper du monde/qu’on peut vivre sans Internet pendant un moment, c’est qu’on loupe forcement des choses (les actus, etc.). La « vie » continue sans nous. Alors on a la sensation qu’il faut absolument rattraper le temps perdu, et les précieuses données qu’on a loupé.
Lors des attentats, j’ai ressenti la même chose que toi. J’avais complètement saturée au point de me lever la nuit pour voir si ils les avaient retrouvé. Je me suis rendu compte que ce n’était pas bon du tout.
Maintenant le soir le pc est éteint à 20h30 jusqu’au lendemain 8h pour le boulot !
Je partage ton ressenti et j’ai moi-même un avis assez divisé sur la question.
Je pense qu’il est très important d’en être conscient et de se permettre des moments « déconnectés ».
Cet été, je suis partie en Thaïlande. Les moments où je pouvais accéder au Wifi étaient rares, et je n’avais aucun problème avec ça. J’avais la sensation de retrouver « la vraie vie » et en même temps, c’est pendant ce voyage que le projet de mon blog s’est concrétisé. Une envie de partager ce que je vivais, et d’échanger. Internet offre aujourd’hui de belles possibilités, de créer des liens (virtuels ou pas) avec des personnes qui ont des centres d’intérêts similaires aux nôtres. C’est un bel outil. Pour autant, comme toute chose, je pense qu’il ne faut pas en abuser. Quand je vois un couple d’amoureux au restaurant, et qu’ils sont tous les deux figés sur leur téléphone, je me demande vraiment si c’est réel. Et ça l’est. Ton initiative de « déconnexion », je la recommande chaudement, et je vais également continuer à l’appliquer pour moi même.
Joli article, qui ouvre un vrai débat de société en tout cas :)
J’ai du mal à me mettre des limites et ça devient pire en ce moment puisque je suis sans emploi, dans une ville où je ne connais quasiment personne. Je ressens parfois cette lassitude d’être trop connectée, d’être dépendante des réseaux sociaux, ça a exacerbé mon besoin de tout connaître, tout lire. Alors je passe des heures à lire des articles de blogs, qui ne m’intéressent parfois pas, à suivre des chaînes Youtube de gens qui m’énervent. Enfin c’est idiot, mais je ne me limite plus. Heureusement je faisais un métier qui ne nécessitait pas d’être constamment sur un ordinateur, donc durant les 8h de taff par jour, je m’éloignais des réseaux sociaux et c’était très bien comme ça. Maintenant ma passion c’est la lecture donc j’essaie au maximum de m’accorder du temps pour lire des livres sur papier et quand il fait vraiment beau je sors, je vais respirer le grand air de la mer, je vais prendre des photos des endroits magnifiques du Pays Basque et généralement ça me fait du bien…. Avant de me retrouver à nouveau sur les réseaux sociaux…
Bref c’est compliqué pour notre génération je pense, parce qu’on a envie de reprendre contact avec la nature, les amis, la famille mais en même temps on est très attirés par ce monde virtuel qui nous propose tant de découvertes, de pensées, d’avis, etc.
Je suis actuellement dans le bus alors forcément, je ne peux que me reconnaître dans cette qualification d’hyper connectée. Ce que je trouve triste, c’est que j’en ai abandonné d’autres choses qui faisaient la vie et qui, au fond, comptaient vraiment pour moi: aujourd’hui je vais plus facilement surfer sur les blogs ou les réseaux sociaux que dévorer un roman. Parce que c’est plus directement accessible? Mais c’est surtout beaucoup plus vide et parfois ça me rend triste.
Et l’idée de pression est très vraie, on a une certaine exigence à exister socialement, à montrer qu’on est là, qu’on fait partie d’une communauté qui se rejoint sur internet. C’est une exigence tacite, mais on l’a bien vue pendant les événements de janvier, on ne savait plus très bien si les réactions sur internet étaient vraiment liées à l’émotion sincère et à la révolte ou s’il n’y avait pas une nécessité d’afficher ostensiblement qu’on faisait partie de ce groupe d’indignés émus.
Il suffit de regarder les gens dans les transports en commun, scotchés à leur smartphone. Ou tous ces gens qui arrêtent une conversation pour répondre à un SMS. Ce n’est même plus la vie sociale réelle et la vie sociale virtuelle qui sont séparées, c’est la seconde qui empiète sur la première.
Pourtant je ne me sens pas prête à abandonner tout ça. Et je sais pas si on pourrait aujourd’hui s’en passer. Il y avait une personne qui parlait de ça à la radio ce matin et qui disait que pendant à peu près trois mois je crois il n’avait plus eu de smartphone ou de réseaux sociaux, et qu’il en avait manqué la naissance de l’enfant d’un de ses amis proches… Parce qu’elle avait été annoncée sur Facebook. Même avec la fac, toutes les infos sont relayées via les mails ou les réseaux sociaux…
On revient à l’idée qu’il faut tout savoir tout de suite sans fournir trop d’efforts, qu’il faut aller vite… Et je sais pas si c’est une caractéristique inaltérable du monde dans lequel on vit, ou si c’est juste une mauvaise habitude qu’on a prise collectivement et qu’on nourrit chacun de notre côté.
(Sur ce j’arrête mon discours pessimiste ahah! Bonne journée ;) )
Je suis très partagée comme toi. Depuis ces derniers évènements j’ai fait clairement une overdose d’informations. De toute part. Déjà depuis quelques mois, je me suis rendue compte de cette emprise sur ma vie privée. Je l’ai remarquée et on me l’a fait remarquer. Et là c’est le coup de massue, en tout cas pour moi.
Se rendre compte que le temps personnel est consacré à 95% à un monde virtuel, c’est flippant!
J’ai opéré un changement dans mes habitudes. Je coupe l’ordinateur après 21h pour enfin profiter de vraies soirées.
La télévision n’a jamais été une véritable passion pour moi, mais la surenchères d’informations suite aux derniers évènements m’a définitivement convaincue que les médias de façon générale n’analysent plus comme avant. Il y a déversement d’informations et non analyse de l’information, des faits. Du coup on reste des consommateurs à outrance, des acteurs d’une machine infernale. Et ça je ne peux pas.
Personnellement, je suis très largement bon public de la presse écrite qui a une autre approche du métier. Et puis mes livres et mes dessins… ce qui fait que mon cerveau s’aère et que je suis capable de prendre du recul.
Il se trouve que je vais régulièrement en vacances dans une maison qui appartient à mes parents et où, non seulement il n’y a pas Internet, mais en plus la 4G passe très mal. Eh bien, je revis ! Je retrouve du temps pour lire notamment… Connectée c’est bien, mais les breaks c’est bien aussi!
Je te rejoins assez dans le sens où j’ai parfois aussi l’impression d’avoir le devoir de rester joignable 24/7. Un exemple tout bête, la semaine dernière mon portable a vibré et Chérichoux s’est jeté dessus pour me le donner. Ma réaction a été très simple : j’ai pris le téléphone et je l’ai reposé à l’endroit même où il l’avait pris sans même regarder si j’avais un sms ou un mail. Si c’est pour une urgence, j’ai un téléphone fixe ! J’essaye de plus en plus de me détacher de mon smartphone (facile en ce moment il est en réparation ;-) )
Quand j’étais gamine j’allais au parc ou je jouais avec des Lego, je n’étais pas scotchée en permanence devant un écran. Comment faisait nos grands parents ? Trop d’info tue l’info, il faut tout simplement qu’on arrête de s’intoxiquer et qu’on se recentre sur des choses plus simples. S’imposer des limites devient à un moment vital. Pour moi en tout cas ça l’est de plus en plus.
Je n’aime pas cette surconnexion virtuelle et pourtant, j’en suis même « victime ».
Mais je me soigne, quand je sors, je ne touche pas à mon smartphone, je n’aime pas du tout lorsque je sors avec des amis et qu’ils sont dans leur vie virtuelle au lieu d’être ici avec moi…
Le soir, parfois, au lieu de flâner sur les blogs, je m’éloigne un peu du pc pour faire du loisir créatif, on dit tout le temps qu’on n’a pas le temps de faire des activités créatives, du sport, la cuisine, etc… et pourtant bizarrement on a beaucoup de temps pour traîner sur les réseaux sociaux!
Ton article tombe à pic car il y a à peine deux heures, mon net ne marchait plus et je me sentais… je ne sais pas comment décrire ça, c’est comme si quelque chose me manquait… Et quand Internet est revenu, je me suis sentie soulagée d’être nouveau « connectée au monde ».
Triste comme façon de vivre mais vraiment, j’apprends à me soigner!
Tu as entièrement raison.
C’est ce que je me dis de plus en plus : mais comment on en est arrivé là ? Comment je suis devenue si accroc ?
En vacances je n’ai pas internet et je me dis toujours : « Dieu que ça fait du bien »
Mais ici je ne prends jamais la peine de d »connecter.
Enfin ces derniers temps, je blogue moins, j’ai moins l’envie, moins le goût et je pense beaucoup à tout ça. Comme par exemple la moyenne d’âge des gens sur Twitter est de 22 ans. Et je me dis « mais a 30 ans j’ai pas autre chose à foutre de mon temps que de socialiser sur le web ? »
Je dois encore un peu réflechir à tout ça
Génial cet article. Tu as très bien exprimé ce que beaucoup d’entre nous doivent ressentir parfois. Je n’ai plus de télé depuis plus de deux ans maintenant et pendant plus d’un an j’ai été sans internet. C’était vraiment dur au début mais finalement on s’y fait. Par contre, le retour au monde d’internet est toujours ultra violent et l’addiction revient très vite. Je pense que c’est bon de faire des pauses et parfois se poser des limites. Je suis une véritable accro à mon smartphone et je me demande de plus en plus si il ne serait pas temps de l’abandonner.
Je te rejoins totalement !
Dans la vie professionnelle, avec les mails qui arrivent toutes les 3 secondes et les téléphones pros, nous sommes tout le temps sollicités jusqu’à se sentir obligés d’être disponible H24. Mais avant, ça se limitait au professionnel.
Maintenant, j’ai l’impression que nous avons copié ce mode de fonctionnement pour notre vie perso. Ces mauvaises habitudes de nos vies professionnelles se reproduisent dans notre vie perso. Nous nous sentons obligés d’être toujours dispo.
Nous sommes également bombardés d’informations à longueur de journée. La première information n’est pas digérée que la seconde arrive déjà. Tout est devenu tellement instantané.
Parfois, il arrive que je me retrouve dans des coins paumés où je ne capte rien (ça existe encore !), et ça fait juste du bien. Dans ces cas là, j’ai l’impression de prendre le temps de vivre. Mais dès que la technologie est de retour, je m’empresse de voir ce que j’ai pu manquer…
Je pense que nous devenons tous accrocs à cette sur-connexion…
Je suis exactement sur la même longueur d’ondes, cette article permet de se poser les bonnes questions, très inspirant !
Je comprends exactement ce que tu ressens car je suis en train de vivre la même chose en ce moment… Je crois que j’ai fais une over dose avec un rythme de publication que je me suis imposée moi-même et une insatisfaction sur tout ce que j’entreprenais. Mais en fait, je me suis rendue compte que je m’étais mise toute seule dans cette situation. J’adore mon blog et l’ensemble des merveilleux outils qui vont autour mais à, je n’arrivais plus à gérer le boulot très prenant, le blog envahissant et ma vie personnelle.
Je fais une petite pause ou je dirais un que j’y vais plus doucement, et je ne m’en porte pas plus mal…
Il y a juste des moments où on est trop exigent avec nous-même.
Prends un peu de recul, tes lecteurs seront toujours là et on a tous des phases où on ne peut pas toujours tout aussi bien gérer…
@+
Je comprends tout à fait ce que tu veux dire…. Je passe tellement de temps sur internet que parfois j’en suis totalement écoeuré, et je ne touche plus à mon ordi pendant plus d’une semaine. Je me mets presque à le detester, à me sentir oppressé par cette machine qui semble régir ma vie (surtout quand t’es au taquet pour du boulot ou autre…). Mais au final, j’ai toujours mon téléphone ou ma tablette pas très loin, donc j’arrive jamais à décrocher à 100%.
Je pense que c’est encore pire quand tu tiens un blog ou un site, parce que tu te dois d’être plus ou moins à la page niveau news, d’aller visiter les autres blogueuses, etc… Et c’est cette surconnectivité qui m’a d’ailleurs dégouté de mon site pendant un temps, parce que j’arrivais plus à suivre et à gérer.
Je pense qu’il faut savoir prendre du recul et faire la part des choses. En ce moment, je fais un peu de tri à ce niveau là, et je me désinscris de plein de newsletters, de sites, d’appli, etc… Tant pis si je deviens « has been » ou que je découvre un truc 6 mois après tout le monde. Je préfère nettement ça au fait de me retrouver noyer dans l’info, et à devenir un espèce de mouton qui avale tout ce qu’elle lit sans se poser de questions.
Je fais énormément de tri aussi en ce moment au niveau des newsletters, il y en a tellement qu’on reçoit mais que l’on a pas voulu avoir dans notre boîte, ça en devient insupportable de ne jamais avoir de vrai mail.
J’me dis souvent que j’suis complètement trop connectée. Je n’ai pas d’iphone, donc quand je suis à l’extérieur, je ne suis pas connectée, et je bataille depuis des années et mets un point d’honneur à ce que ça ne change pas, parce que je me connais.
Mon premier réflexe quand je rentre après le boulot est de consulter toutes mes notifications de partout, plus mes mails, plus de regarder les actualités.
Evidemment, ça m’intéresse, mais parfois, j’ai l’impression que c’est une perte de temps parce que j’y pase des heures entières.
Comme toi, j’étais très manuelle avant l’arrivée de tout ces réseaux sociaux et j’ai pas mal délaissé ces activités au profit de la navigation.
Alors évidemment, je continue à pâtisser très souvent, mais j’ai du mal à lâcher complètement internet et la connexion. C’est très rare que je me coup vraiment et ferme mon pc portable. Du coup y’a des jours où ça me fatigue, où j’suis en overdose, et où je sais que j’ai dépassé ma limite. Ca me fout de mauvais poil d’être dépendante mais le lendemain, j’y retourne toujours.
J’ai déjà vécu des périodes sans internet. Globalement ça ne me manquait pas plus que ça mais maintenant plus que jamais, ça donne l’impression d’être coupée du vrai monde, alors que c’est du faux monde.
J’sens que j’suis complètement incompréhensible mais j’ai du mal à mettre des mots censés parce que c’est juste Irrationnel tout ça.
J’ai bien compris ce que tu voulais dire et c’est bien ce que je pense également. C’est vraiment dommage que l’on ait globalement tous atteint cette dépendance, mais c’est déjà bien d’en être conscient, c’est que tout n’est pas perdu.
Coucou! D’un peu plus j’allais oublié de commenter, alors que je te l’avais promis! <3
J'ai un avis très partager sur le sujet… Il y a vraiment du plus et du moins cette surconnection. On est au courant de tout rapidement. On fait de belle rencontre sur les réseaux sociaux, et ça, c'est un vrai plus pour certains. Combien d'ado se font malmener au quotidien par leurs camarades? Avec Internet on trouve d'autres personnes qui nous comprennent et nous soutiennent plus facilement. Cela peut être une vrai thérapie. Je pense en particulier à Marie de la chaine EnjoyPhoenix.
Mais à côté de tout ça, il y a tellement de point négatif. Il y a des moments, quand je regarde Dr Quinn ou la maison de la prairie, je me dis qu'on est entrain de perdre de belles choses. Et je m'y fais pas. Je suis quelqu'un qui déteste rester chez soi toute la journée. Alors je regarde très souvent mon téléphone. Mais souvent pas plus de 30s au final. Du coup, on pense que je suis énormément sur les réseaux alors qu'au final pas du tout. Pas plus de 2h dans la journée. A la rigueur 3-4 quand je regarde la télé avec mes parents. Parce que voilà, pour moi c'est important d'être avec eux le soir. Je ne suis jamais seule dans ma chambre si je n'ai pas de boulot. Et tout ce temps, je ne le passe pas sur Internet.
De même, j'aime regarder les gens dans le metro. Je prends 2 ou 3 targets, et je les regarde bouger, comment ils sont habillés, si ils ont pu souffrir de la vie, etc… Et c'est rare qu'on me prenne entrain de faire ça… car tout le monde est sur son téléphoné, entrain de pianoter en permanence. Ou lire un livre. Je trouve ça triste, on perds le contact. J'ai l'impression que les gens passent leur temps à parler à une personne. Et quand ils sont avec, parlent par téléphone à quelqu'un d'autre. Alors qu'ils feraient mieux de profiter…
Ton article est un peu une conséquence à mon dernier article. Où je parle du fait que maintenant plus personne ne se bat. On est habitué à cet ascenseur social, on prend tout ce qu'on nous donne, sans réfléchir, et sans râler. On devient de plus en plus individualiste et c'est bien malheureux… Alors que la technologique devrait nous rapprocher. On sort moins, certains ont plus d'amis "fictifs" , les rencontres se font par internet et perdent tous leur charme. Je suppose qu'on devra s'y faire. Mais j'ai du mal…
Désolée de ce commentaire vraiment long, bisous! =)
Cette dernière semaine j’ai été coupé du monde, je n’avais plus ni Internet et ni réseau mobile. Au début je me suis sentie perdue, pensant que tout mon travail avait besoin d’Internet, pensant que je ne pouvais plus savoir ce qu’il se passait, que je ne pouvais plus entrer en contact avec personne…Puis, je me suis sentie stupide, stupide penser que le monde arrête de tourner sans vous si l’on a pas Internet. Puis finalement, j’ai appris à vivre sans, et maintenant que c’est revenu j’ai pu faire un retour sur moi-même et retourner aux sources. Maintenant, je peux éteindre mon téléphone, fermé mon ordi avec plaisir et profiter du moment, de ce que la vie nous offre sans se sentir déconnecté, mais vivre réellement avant tout, et laissé le virtuel qui nous oppresse de côté.
Très bel article en tout cas, un joli petit réveil en douceur à lire grâce à internet :p