La liberté d’expression, l’espace public et les blogs

La liberté d'expression, l'espace public et les blogs

Qu’est-ce que la liberté d’expression ?

Avoir un blog, au départ, c’est pouvoir utiliser cette si jolie liberté d’expression que l’on a tous en notre possession. Cette liberté que la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 mentionnait et revendiquait et qui fait partie désormais des libertés fondamentales que nous détenons depuis maintenant plus de deux siècles. Cette liberté fait irrémédiablement partie de l’espace public, elle est bousculée, égratignée parfois piétinée et sans cesse requestionnée. Qu’a-t-on le droit de dire sous couvert de la liberté, qu’est-ce qui est autorisé, qu’est-ce qui va trop loin, a-t-elle même des limites ? Tout ceci est parfois flou et nous les blogs, nous y faisons aussi parfois face mais à une plus petite échelle. Peu importe que l’on parle de sujets d’actualité, de mode, de cuisine ou de bien d’autres choses, sur un blog le but premier est d’avoir le droit à un espace de parole libre sur lequel on y fait à peu près ce que l’on veut.

Après vous avoir questionné, pour vous (et pour moi) il est clair que l’espace public, la liberté d’expression et les blogs sont trois choses vraiment dissociées. Un blog est à la base un espace privé mais qui est rendu public. C’est un espace que l’on soumet irrémédiablement à la critique puisqu’il est accessible à tous (hormis les blogs que l’on peut lire sous réserve d’avoir un mot de passe). La liberté d’expression que l’on peut avoir sur un blog est parfois freinée et notamment lorsque l’on a un lectorat précis, que des proches directs nous lisent, chose qui peut à terme nous rendre plus mesuré dans nos propos pour ne pas aborder des choses qui nous sont parfois trop personnelles. Chose qui est d’ailleurs étonnante puisqu’à côté de ça on accepte de dévoiler notre vie privée à des centaines voire des milliers de personnes qui ne nous connaissent ni d’Ève ni d’Adam sans que cela nous pose le moins de problème mais que lorsque l’on sait que des personnes que l’on côtoie au quotidien et qui nous sont chères, d’un coup cela nous pose plus problème. Je parle de ça pour moi mais je sais et j’ai également souvent lu que c’était aussi le cas chez beaucoup d’autres blogueuses. Cette fameuse liberté d’expression n’est alors plus freinée par l’éthique que l’on se doit d’avoir mais également par notre propre personne et les limites que l’on peut se donner à soi-même. Elle est de ce fait freinée par notre propre volonté d’aller ou non « trop loin », ce trop-loin étant bien différent chez chaque personne.

La liberté d'expression, l'espace public et les blogs

« Mais comment utiliser cette liberté d’expression sans s’auto-censurer et se restreindre dans ses sujets ? »

Cette liberté d’expression doit être d’autant plus maitrisée et utilisée avec précaution que lorsqu’un blog est lu de façon « massive » (je n’ai pas de chiffres réellement, je pense que dès lors que l’on a un lectorat qui dépasse le gros millier de personnes il faut déjà faire attention, et d’ailleurs au fond, dès que l’on est lu par une, dix ou mille personnes et que ce que l’on écrit est publié en ligne il faut faire attention) il devient plus délicat d’écrire. Sous couvert de cette liberté, il est parfois facile de franchir des limites qui sont parfois mises en place par la loi (que ce soit tenir des propos racistes, antisémites ou homophobes). Mesurer ses propos, faire attention à ce que l’on dit, se relire et se questionner lorsque l’on écrit à propos de sujets qui peuvent un tant soi peu provoquer est primordial et tient parfois plus du respect qu’autre chose.

Mais comment utiliser cette liberté d’expression sans s’auto-censurer et se restreindre dans ses sujets ? Avoir un blog, un espace de parole public incite d’avoir une certaine éthique. Elle diffère selon les personnes et est totalement propre à chacun mais quand même, selon notre éducation, notre vision des choses, il est parfois important de mettre les choses à plat pour réfléchir à ce qui nous semble correct et ce qui ne l’est pas. C’est comme ce que disait Desproges, « On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde« , je crois que sur un blog c’est la même chose : on peut y dire tout ce que l’on veut tant que l’on reste conscient du public que l’on touche. Choquer pour choquer, à quoi bon si ça n’amène aucun débat réellement constructif ? Cette liberté d’expression que l’on utilise ne doit pas devenir un bouclier pour se permettre de dire tout… et n’importe quoi. Dans le cadre de cet échange permanent entre blogueurs et lecteurs, les deux côtés doivent selon moi faire la part des choses pour rendre les échanges les plus agréables et constructifs possible dans le cadre d’un sujet qui peut créer du débat (le débat peut d’ailleurs être très positif et ne pas uniquement être violent).

Pour moi, avoir un blog et encore plus aujourd’hui, c’est donc accepter que l’on parle à des personnes qui ont très certainement une opinion différente de la notre mais qu’elle n’est pas forcément mauvaise, et inversement. C’est appliquer les règles que l’on applique dans la vie réelle, à savoir faire preuve de respect, de mesure et parfois aussi de beaucoup délicatesse. C’est aussi accepter et avoir conscience du pouvoir qu’ont les mots, qu’ils ont un en effet impact, qu’ils peuvent blesser dans le pire des cas mais qu’ils peuvent aussi faire réfléchir, faire penser, faire se poser des questions et parfois même faire se remettre en question.Les mots ont d’ailleurs ce formidable pouvoir de créer, ils nous permettent de nous exprimer, de faire parvenir à une autre personne un ressenti, de parler de tout et ce seulement en associant différents caractères les uns aux autres. Ce fameux pouvoir des mots peut être aussi positif qu’il peut être négatif. Qu’il est alors aujourd’hui primordial d’en avoir conscience et de s’en servir à bon escient, parce que le pouvoir qu’ont les mots comme la liberté d’expression que l’on a peut être utilisé pour tout, pour le meilleur comme pour le pire.  Alors certes, ce n’est pas le cas dans des blogs comme le mien par exemple, puisque malgré les articles humeurs que je peux écrire j’aborde très peu de sujets qui peuvent offenser (et la raison principale est que justement, je suis trop maladroite et à mon goût pas assez avertie sur certains sujets qui peuvent m’intéresser pour user de ces mots comme il faut). Mais un texte publié sur internet, qu’il soit écrit par un inconnu ou non, peut d’une manière ou d’une autre blesser quelqu’un et ça, il est nécessaire d’en avoir conscience.

Ces derniers mois, cette liberté d’expression est alors beaucoup revenue au sein des conversations. Aujourd’hui encore plus, cette liberté, et pas seulement la liberté d’expression, est remise en cause par le projet de loi relatif au renseignement. Cette loi étant d’autant plus choquante qu’elle vient totalement interférer dans notre droit le plus primaire : le droit à la vie privée. Au delà de ça, cette liberté doit-elle alors être maitrisée, plus cadrée qu’elle ne l’est, doit-elle être réfrénée ou bien doit-elle être plus ouverte encore ? Ce sont autant questions que l’on a pu voir être posées face à ce qui est apparu être les limites de cette liberté. Pour moi aujourd’hui, pour toute personne souhaitant réfléchir un peu, cette liberté doit être questionnée pour être utilisée de la meilleure façon possible. Elle ne doit pas être un prétexte pour affirmer des opinions qui parfois sont violentes. Pour la sauvegarder et la protéger, nous avons le devoir de l’utiliser à bon escient, de l’affirmer sans pour autant la détruire. Car au fond, cette liberté est une véritable chance qui se doit d’être respectée, que ce soit au sein d’un blog ou bien au sein de l’espace public, le vrai.

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Et pour vous, qu’est-ce que tout cela signifie ?

13 commentaires sur “La liberté d’expression, l’espace public et les blogs

  • Repondre lesdoucesparoles

    Très bel article ! Je suis totalement d’accord avec toi, quand l’on rédige un article, on doit avoir conscience qu’il y a des personnes qui ont des avis différents ! Et ce n’est pas plus mal d’ailleurs, ça permet de discuter encore plus :)
    Bonne journée !

  • Repondre Amélie

    Un article très chouette à lire et sur lequel j’adhère complètement. C’est inévitable de créer des débats, et parfois même là où on ne s’y attend pas. Donner son avis peut parfois créer une polémique, et je pense qu’il faut toujours parler en son nom, en n’engageant que soi-même. Avoir créé un blog suppose aussi qu’on le fait pour le partage (de nos idées, de bons plans…etc) pour que cela serve et pour créer une communauté autour de centres d’intérêts communs. Partager des opinions devrait toujours aller de pair avec l’ouverture d’esprit! Merci pour cet article :)

  • Repondre Canalis

    Personnellement j’ai une version assez…bizarre de la liberté d’expression. J’ai l’impression qu’on la brandit comme un drapeau à tort et à travers pour excuser des paroles inacceptables (racisme, homophobie, insultes, harcèlement) et du coup, je vois le principe de liberté d’expression d’un drôle d’oeil, comme un cadeau empoisonné.

    • Repondre La Mouette

      C’est aussi l’impression que j’ai parfois, et pourtant bien utilisée c’est un droit formidable !

    • Repondre Clem.C

      La liberté d’expression n’est pas un cadeau empoisonné. C’est surtout que beaucoup oublie la définition même de la liberté d’autrui. Toutes libertés d’une personne s’arrêtent là où commence celles des autres. La liberté d’expression en fait parti. Ainsi si tu attaques quelqu’un verbalement, tu atteins à sa liberté, et ça, beaucoup de personne l’oublie…

  • Repondre AurAuKiwi

    Bravo, bel article !

  • Repondre marie

    très bon billet tout est dit , il est très constructif et instructif , il faut en effet savoir se confronter aux opinions qui divergent :) malheureusement certains abusent de cette liberté et déforment sa réalité en oubliant que notre liberté s’arrête ou commence celle des autres et vice versa …la liberté d’expression,oui, mais dans le respect

  • Repondre Lucie H.

    Merci pour ce bel article! ça me fait plaisir de lire un peu plus souvent des « pavés » de ta part ces derniers temps, j’apprécie quand les blogueuses se dévoilent un peu et parlent, tout simplement,

  • Repondre Domenja

    Juste comme ça …..

    Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute réputation de sagesse. Quelqu’un vint un jour trouver le grand philosophe et lui dit : « Sais-tu ce que je viens d’apprendre sur ton ami ? »

    « Un instant, répondit Socrate. Avant que tu ne me racontes tout cela, j’aimerais te faire passer un test rapide. Ce que tu as à me dire, l’as-tu fait passer par les trois passoires ? »

    « Les trois passoires ? Que veux-tu dire ? »

    « Avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres, reprit Socrate, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l’on aimerait dire. C’est ce que j’appelle le test des trois passoires. La première passoire est celle de la VÉRITÉ. As-tu vérifié si ce que tu veux me raconter est VRAI ? »

    « Non, pas vraiment, je n’ai pas vu la chose moi-même, je l’ai seulement entendu dire. »

    « Très bien ! Tu ne sais donc pas si c’est la vérité. Voyons maintenant, essayons de filtrer autrement, en utilisant une deuxième passoire, celle de la BONTÉ. Ce que tu veux m’apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de BIEN ? »

    « Ah, non! Au contraire! »

    « Donc, continue Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n’es pas sûr qu’elles soient vraies. Ce n’est pas très prometteur ! Mais tu peux encore passer le test, car il reste une passoire : celle de l’UTILITÉ. Est-il UTILE que tu m’apprennes ce que mon ami aurait fait ? »

    « Utile ? Non, pas vraiment, je ne crois pas que ce soit utile. »

    « Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n’est ni VRAI, ni BIEN, ni UTILE, pourquoi vouloir me le dire ? Je ne veux rien savoir. De ton côté, tu ferais mieux d’oublier tout cela. »

    Ah, Socrate, puissions-nous t’entendre encore… Que de blessures inutiles, de paroles nuisibles, d’énergie gaspillée, de conflits vains aurions-nous pu éviter en écoutant ta sagesse…

    Mais il n’est jamais trop tard ! Commères de tous poil et fans de « Radio-Vipère », un brin d’autocritique et un chouia de remise en question, s’il vous plaît !

    Dur dur me direz-vous et pour l’avoir essayé moi-même, j’en conviens ! Mais relisez ce que dit Socrate : « Avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres… » Cantonnons-nous à ce domaine et nous constaterons vite que certaines personnes sont nettement plus prolixes que d’autres. Il y a en effet des gens, des familles, des couples qui passent leur temps à parler des autres, comme s’ils se nourrissaient de la vie d’autrui, pas nécessairement pour en dire du mal, mais juste pour en parler, la commenter, l’analyser, faire des supputations, la juger, la colporter en la modifiant, en la simplifiant, en l’édulcorant ou en tirant un véritable plaisir personnel de l’effet qu’ils produisent en racontant un scoop !

    J’entends parfois des ados dire avec humeur : « Je n’aime pas qu’on parle de moi derrière mon dos ! » Et ils ont raison, personne n’aime ça. C’est une partie de notre histoire qui se retrouve sur la place publique, qui nous échappe, qui est discutée, triturée par des gens qui ne savent pas toujours bien de quoi ils parlent. Et lorsque des bribes nous en reviennent, elles nous paraissent erronées, exagérées, hors contexte. Nous découvrons ce qui se dit de nous en notre absence, notre réputation qui se construit, les rumeurs qui se tissent, bref, notre « âme » qui nous échappe, notre « nous-même » qui devient public à notre insu. Et par le simple fait que c’est incontrôlable, cela peut devenir assez insupportable, même en dehors de toute médisance.

    En relation avec les 3 passoires de Socrate, on pourrait dire que ce n’est peut-être ni bon, ni mauvais, sans doute ni tout à fait faux, ni tout à fait vrai, mais c’est certainement bien inutile !

    Allez zou ! Je sors !

    • Repondre Bruno

      Bonsoir,

      Et bien dit!
      Je rêve de la paix qu’on aurait si chaque phrase voyait le fond des trois passoires avant d’être énoncée.

      A ce propos, Domenja, n’est-ce pas l’anagramme de « Demonja » ?
      Bon, où sont mes passoires ?
      1) C’est vrai, c’est bien un anagramme !
      2) Je ne sais pas si c’est bien mais, en tout cas, je n’y vois pas le mal, hein !
      3) Est-ce que c’est drôle ? Oui ? Alors, c’est utile !

      Je suis déjà dehors !

  • Repondre Anonyme

    Juste comme ça …..

    Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute réputation de sagesse. Quelqu’un vint un jour trouver le grand philosophe et lui dit : « Sais-tu ce que je viens d’apprendre sur ton ami ? »

    « Un instant, répondit Socrate. Avant que tu ne me racontes tout cela, j’aimerais te faire passer un test rapide. Ce que tu as à me dire, l’as-tu fait passer par les trois passoires ? »

    « Les trois passoires ? Que veux-tu dire ? »

    « Avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres, reprit Socrate, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l’on aimerait dire. C’est ce que j’appelle le test des trois passoires. La première passoire est celle de la VÉRITÉ. As-tu vérifié si ce que tu veux me raconter est VRAI ? »

    « Non, pas vraiment, je n’ai pas vu la chose moi-même, je l’ai seulement entendu dire. »

    « Très bien ! Tu ne sais donc pas si c’est la vérité. Voyons maintenant, essayons de filtrer autrement, en utilisant une deuxième passoire, celle de la BONTÉ. Ce que tu veux m’apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de BIEN ? »

    « Ah, non! Au contraire! »

    « Donc, continue Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n’es pas sûr qu’elles soient vraies. Ce n’est pas très prometteur ! Mais tu peux encore passer le test, car il reste une passoire : celle de l’UTILITÉ. Est-il UTILE que tu m’apprennes ce que mon ami aurait fait ? »

    « Utile ? Non, pas vraiment, je ne crois pas que ce soit utile. »

    « Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n’est ni VRAI, ni BIEN, ni UTILE, pourquoi vouloir me le dire ? Je ne veux rien savoir. De ton côté, tu ferais mieux d’oublier tout cela. »

    Ah, Socrate, puissions-nous t’entendre encore… Que de blessures inutiles, de paroles nuisibles, d’énergie gaspillée, de conflits vains aurions-nous pu éviter en écoutant ta sagesse…

    Mais il n’est jamais trop tard ! Commères de tous poil et fans de « Radio-Vipère », un brin d’autocritique et un chouia de remise en question, s’il vous plaît !

    Dur dur me direz-vous et pour l’avoir essayé moi-même, j’en conviens ! Mais relisez ce que dit Socrate : « Avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres… » Cantonnons-nous à ce domaine et nous constaterons vite que certaines personnes sont nettement plus prolixes que d’autres. Il y a en effet des gens, des familles, des couples qui passent leur temps à parler des autres, comme s’ils se nourrissaient de la vie d’autrui, pas nécessairement pour en dire du mal, mais juste pour en parler, la commenter, l’analyser, faire des supputations, la juger, la colporter en la modifiant, en la simplifiant, en l’édulcorant ou en tirant un véritable plaisir personnel de l’effet qu’ils produisent en racontant un scoop !

    J’entends parfois des ados dire avec humeur : « Je n’aime pas qu’on parle de moi derrière mon dos ! » Et ils ont raison, personne n’aime ça. C’est une partie de notre histoire qui se retrouve sur la place publique, qui nous échappe, qui est discutée, triturée par des gens qui ne savent pas toujours bien de quoi ils parlent. Et lorsque des bribes nous en reviennent, elles nous paraissent erronées, exagérées, hors contexte. Nous découvrons ce qui se dit de nous en notre absence, notre réputation qui se construit, les rumeurs qui se tissent, bref, notre « âme » qui nous échappe, notre « nous-même » qui devient public à notre insu. Et par le simple fait que c’est incontrôlable, cela peut devenir assez insupportable, même en dehors de toute médisance.

    En relation avec les 3 passoires de Socrate, on pourrait dire que ce n’est peut-être ni bon, ni mauvais, sans doute ni tout à fait faux, ni tout à fait vrai, mais c’est certainement bien inutile !

    Allez zou ! Je sors !

    • Repondre La Mouette

      Merci pour cette leçon ! On oublie bien trop souvent de réfléchir à ce que l’on dit avant de le dire et pourtant…

  • Repondre maryline merry

    salut je n ai pas de blog mais j en aurai bientot, j aime l article bravo…..bref concernent la liberté d’ expression pour moi quand on redige un article on ne doit pas nuire les lecteurs sur l espace public.

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