Beauregard 2014 : le récapitulatif

Vous n’avez pas pu passer à côté, je l’ai mentionné dans mon article dédié spécialement à ce que j’emportais avec moi en festival, le week-end dernier j’étais à Beauregard et je viens aujourd’hui vous en parler, vous dire ce que j’en ai pensé, les artistes que j’ai aimé ou non. Bref mon ressenti et finalement la conclusion sur la grande question que je me posais : quel objectif allait être le plus utile entre le 18-135 et le 50mm ?

Là bas, j’avais principalement envie de voir Damon Albarn, qui pour ceux qui ne le savent pas était aussi le leader de Blur, faisait partie du projet Gorillaz ainsi que de The Good, the Bad and the Queen. Il a aussi une carrière solo et a très récemment sorti un album intitulé Everyday Robots. A part Damon Albarn, j’avais aussi très envie de voir Foster the People, Gesaffelstein et Kavinsky. (Je voulais également voir Cats on Trees et London Grammar mais les premiers passaient le vendredi après-midi et les seconds passaient tôt le soir. Match France-Allemagne oblige, on a préféré y aller plus tard, ils passent de toute façon à Rennes en octobre, j’irai donc les voir à ce moment là).

Grosse déception pour Kavinsky que j’avais très envie de voir donc mais qui au final est assez inutile en live. C’est exactement l’album et c’était assez peu intéressant puisqu’on avait la sensation qu’il avait simplement appuyé sur play puis agité un peu les bras pour faire mine (jouait-il à Candy Crush en même temps ?). Il y avait Vanessa Paradis, accompagnée par Benjamin Biolay. C’était plutôt sympa en vrai, même si je voulais absolument entendre Joe le Taxi, qu’elle n’a évidemment pas joué. Déception ! Je reste également toujours sur mes positions quant à Fauve : je n’apprécie vraiment pas, même si je salue la performance qui en effet est bonne. Un peu déçue également de la prestation de Breton, il manquait quelque chose et c’était moins dynamique que ce que j’espérais. Gros gros coup de coeur pour Foster the People, en live le chanteur et ses musiciens dégagent vraiment beaucoup d’énergie et il n’y avait pas de différence désagréable avec les albums, bien au contraire, c’était encore mieux. C’est un groupe qui rend vraiment joyeux et qui donne la pêche, je sais que je vais beaucoup plus l’écouter qu’avant maintenant que j’ai pu voir ce que ça donnait en vrai. Nous avons aussi pu découvrir Seasick Steve, un musicien de blues américain qui a vraiment su entraîner la foule, accompagné d’un autre musicien, leurs instruments bricolés et bouteille de rouge à la main, allant voir les spectateurs à la fin du concert pour leur taper dans la main joyeusement. Pendant notre repas du dimanche (photo plus bas), il y avait Agnes Obel qui passait. Malgré le fait qu’elle parle encore moins fort que moi (oui c’est possible, pour ceux qui me connaissent en vrai, vous comprendrez), c’était vraiment très beau à écouter et c’était une jolie pause en début de soirée. J’ai beaucoup aimé voir Yodelice qui cependant avait moins de présence scénique par rapport aux autres groupes, mais entendre des classiques fait toujours du bien, et apprécié sans plus Portishead. Connaissant vaguement John Butler Trio, j’ai été ravie de mieux découvrir le groupe en vrai, certains morceaux sont franchement impressionnants en vrai, c’était une très belle performance ! Enfin, Damon Albarn était bien l’une des têtes d’affiche la plus attendue, et pour une excellente raison : le concert a vraiment été top, ultra dynamique, avec beaucoup d’échanges avec les spectateurs (notamment lorsqu’il est descendu de scène pour aller serrer les mains des gens) et une énergie qui se transmettait radicalement.

En bref, j’ai aimé énormément des groupes qui passaient, la programmation me plaisait beaucoup de base mais j’ai eu des jolies surprises auxquelles je ne m’attendais pas.

C’était la première fois que j’allais en festival avec un pass Presse (et Photo par la même occasion) et j’ai été vraiment ravie de découvrir le cadre de Beauregard, qui m’a-t-on dit est plutôt extrêmement confortable, et je ne peux qu’approuver. Les espaces presse et VIP sont vraiment agréables et c’est plutôt reposant de pouvoir aller s’y asseoir un peu lorsqu’un concert nous intéresse un peu moins. On peut aussi y voir des artistes passer et en tant que totale débutante du pass Presse j’avoue avoir été amusée de croiser Breton ou bien Angus & Julia Stones.

Le temps d’un week-end malgré la fatigue j’ai eu l’impression d’être en vacances et totalement déconnectée de ma vie habituelle et c’était plutôt chouette. L’ambiance était top et puisque l’on était que 3 c’était du coup vraiment cool (et l’avantage d’un effectif réduit c’est surtout de ne pas craindre de se perdre tout le temps). C’était vraiment un bon week-end qui m’a fait apprécier de retourner à Rennes et de retrouver mon chez-moi et qui m’a donné encore plus envie de mieux écouter certains groupes.

Préparez-vous donc à une avalanche de photos du concert de Damon Albarn, malgré le fait que j’ai du en choisir parmi celles que j’ai pu faire, vous trouverez sous chaque « groupe de photos » à quel artiste elles correspondent, même si je n’ai pas tout pris en photo.

Question objectif, au final j’ai choisi de n’utiliser que le 18-135, j’ai laissé le 50mm à l’appartement car il ne m’était vraiment pas utile. Le 18-135 était nickel aussi bien de jour que de nuit et il permettait surtout de zoomer assez sur les sujets pour avoir quelque chose de correct, je le recommande donc si vous hésitez entre ces deux là précisément (pas pour un achat mais si vous les avez chez vous, il existe bien d’autres objectifs plus appropriés pour des concerts).

Yodelice (et la pluie)

Kavinsky

Foster the People

Gesaffelstein

Pause repas devant Agnes Obel

Damon Albarn