Récemment alors que je lisais mes newsletters préférées — je me suis créée une boîte mail spéciale juste pour elles : j’y lis celles d’illustratrices dont j’aime le travail, il y a Nina Cosford, Rebecca Green et Marloes De Vries notamment, puis il y a celles d’autrices dont j’aime tout particulièrement lire les mots : celle de Pauline surtout, que j’aime lire et écouter (son format audio est particulièrement réconfortant et sa voix est douce), celle de Slate x Titiou Lecoq qui remplit désormais ma boîte mail depuis un sacré bout de temps et celle de la revue La Déferlante également en plus de plein d’autres. Je suis encore en cours de garnissage de cette boîte mail après avoir fait un peu le ménage récemment pour ne garder que ce que je lis vraiment alors si vous avez des recommandations, n’hésitez pas : je suis à l’écoute. Bref récemment je disais, alors que je lisais mes newsletters préférées je me suis dit que je trouvais de format vraiment chouette et que ça me manquait d’écrire. Que parfois j’ai juste envie de publier quelques lignes quelque part, accompagnées d’une photographie prise récemment, mais que je préfère réserver le format de la newsletter à d’autres personnes que moi. Cela fait quelques mois que je réfléchis au fait d’avoir un Patreon : certains mois je suis hyper emballée et d’autres… je me dis que j’ai bien fait de ne pas en avoir, que je n’aurais pas le temps. Mais que faire alors si ce n’est alterner entre ces deux sentiments et avoir l’impression de ne finalement prendre aucune décision si ce n’est donner un petit coup de pied dans cette envie pour la reléguer sous un tapis que je n’ai pas ? Je serais curieuse d’avoir votre avis à ce sujet et au sujet de cette plateforme (Patreon).
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L’année passée, puis celle à venir
Ce n’est pas une surprise, 2020 n’a pas été une année incroyable. Toutefois si je n’ai pas non plus réussi à en faire une année fabuleuse, j’ai eu envie de faire le point avec moi-même et d’écrire, un mug de thé chaud près de moi, ce dont a été constitué mon année 2020. De prendre le temps de constater de ces petites choses chouettes qui ont réussi à rythmer une année qui restera dans les manuels scolaires à venir. J’aime bien faire le point, je le fais toujours un peu en septembre puis une nouvelle fois en janvier (ou l’inverse) et je trouve ça utile, de se poser, de réfléchir, de voir ce qui a fonctionné pour nous ou pas. Je ne suis pas du tout pro-développement personnel, c’est un sujet que je souhaite d’ailleurs vraiment aborder et qui me trotte dans la tête depuis quelques années, je ne cherche pas à atteindre cette « meilleure version de moi-même » mais j’aime quand même prendre soin de moi, souffler, laisser de côté ce qui ne fonctionne pas et essayer d’améliorer des points qui mériteraient un peu plus de mon attention. Alors aujourd’hui, faisons le point.
Mais tout d’abord permettez-moi de vous adresser mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année à venir !
Pas de plans sur la comète, si on a bien compris quelque chose — à la dure — c’est qu’on ne peut jamais rien prévoir. Prêtons attention aux petites choses, à ces beaux éclats du quotidien, à cette première gorgée de thé lorsqu’il fait froid, à l’odeur du pain chaud de la boulangerie dans la rue, aux premiers flocons de l’hiver, au retour du soleil sur notre peau l’été… à toutes ces choses qui si elles ne paraissent pas fantastiques sont tout simplement belles et reposantes. En 2019 je m’étais « fixée un mot », c’était le mot Quiétude. J’avais bien ri (jaune) ensuite lorsque j’avais découvert que 2019 allait être pour moi une année un peu terrible de chamboulement et de briques à remettre les unes sur les autres. Je pensais naïvement que je pourrais me reposer en 2020 et… bon, vous connaissez la suite. Alors pour la suite, prenez soin de vous, autant que vous le pouvez, ne repoussez plus si vous en avez la possibilité cette prise de rendez-vous chez un·e psychologue si vous en ressentez le besoin, achetez cette paire de chaussures qui vous fait trop envie depuis des mois, on s’en fiche, c’est chouette de se faire plaisir ! Ne craignez pas de vous mettre au dessin, tout le monde a commencé en n’étant pas très bon mais commencer c’est déjà un super début. Bref vous l’avez compris, parfois on se dit que l’on fera des choses plus tard mais si vous en avez la possibilité, changer un peu votre planning peut aussi être très chouette.
Comment j’ai appris à aimer m’habiller
Après vous avoir parlé de Comment je suis devenue féministe dernièrement, aujourd’hui c’est sous cet autre titre que je reviens écrire ici. Il y a tant de choses à dire et c’est le sujet des vêtements et plus profondément caché là dessus, du rapport à sa (ma) propre apparence que je souhaite aborder à travers cet article. Car s’aimer ne coule pas de source, tout comme apprendre à s’accepter ou bien encore réussir à faire la paix avec son apparence, une apparence qui ne correspond pas toujours à un idéal un peu abstrait que l’on se serait fixé sans même s’en rendre compte. Jusqu’à il y a quelques années, trois ans environ, pas plus, j’ai toujours eu beaucoup de mal avec ma propre apparence. Sans être conflictuelle de manière très tranchée, je ne m’aimais pas trop. Je suis née et ai grandi très mince et si je n’aurais dû avoir aucun souci avec ça, c’est pourtant quelque chose qui m’a créé des complexes et une estime de moi bancale. Pourtant, sans surprise et je suis certaine que c’est le cas d’une majorité de personne, ces complexes n’ont pas été créés par ma propre volonté mais bien par le monde extérieur.
Comment je suis devenue féministe
Alors que je recherchais dans mes brouillons d’articles si j’avais déjà commencé à écrire quelque chose à propos du féminisme, je suis tombée sur un brouillon à peine entamé datant de 2013. Il commençait par « Je ne suis pas féministe ». J’y disais que je ne me reconnaissais pas forcément dans les luttes actuelles (de 2013) et que je ne les partageais ou que je ne les comprenais pas bien. Force est de constater que 7 ans plus tard, mon avis sur le terme a complètement changé et féministe, je le suis. Je le suis mais pas que : je le revendique et j’en suis fière. Dans ces quelques lignes laissées à l’abandon, j’y vois déjà toute l’évolution et tout le chemin mené durant ces 7 dernières années. Je vous propose aujourd’hui que l’on se penche un peu plus sur le sujet en vous parlant de mon parcours mais aussi de mes réflexions personnelles autour du féminisme.
La Colère
Je suis devenue féministe lorsque j’étais étudiante, à ce moment de ma vie où j’ai eu la chance d’être assise sur les bancs d’amphithéâtres qui m’ont permis de m’instruire, de m’éduquer et de me forger des opinions qui allaient me transformer et définir qui je suis en tant que personne mais également en tant que citoyenne. Citoyenne avec deux N et un E. Ce militantisme m’accompagne depuis au quotidien : je lis, je me renseigne, je m’emporte et je remets en cause tout, tout le temps. Et parmi tout ça, il y a la colère, toujours.Lire plus