Aujourd’hui, comme promis, je vais vous parler d’un univers connu de tous, mais qui reste assez personnel pour beaucoup de monde, je veux parler de la photographie. Que l’on soit débutant, amateur ou professionnel, on a tous nos envies, notre façon de voir les choses et notre approche, notre sensibilité et notre imagination*. Et que l’on soit bon ou mauvais (façon de parler, puisque le beau est et restera toujours subjectif, mais je ne vais pas parler philosophie aujourd’hui), la photographie comme tout domaine de l’art en général reste quelque chose que l’on doit s’approprier et que l’on doit avant tout je crois, faire pour soi même, avant de vouloir le faire pour les autres.
C’est en tout cas comme cela que je conçois mon approche de l’art, aussi bien du dessin, de la musique (puisque je fais du piano depuis maintenant plus de 10 ans) et de la photographie.
Je crois avoir commencé en 2005 environ, avec le compact de mon père, le Samsung Digimax A40, un appareil que j’ai utilisé et utilisé, et finalement pour certaines images, à ce moment là, j’en étais plutôt contente, je me rappelle surtout d’une après-midi où il pleuvait des cordes, et où j’étais dans mon jardin, accroupie devant des fleurs à les photographier, elles et les gouttes qui s’accrochaient à leurs pétales (voir ci-dessous)
Cette photographie est toute bête, mais vous devez connaître ça, lorsque vous faites quelque chose que vous trouvez vraiment chouette et qu’encore quelques années plus tard, vous vous rappelez de la fierté que vous aviez durant cette journée, et qu’au fond de vous, vous aimez encore ce que vous avez fait à ce moment là.
Puis à force d’utiliser cet appareil, j’y étais habituée et j’avais exploré toutes ces fonctions, j’avais envie d’aller plus loin et j’ai attendu 3 ans avant d’avoir mon réflex, que j’ai encore maintenant, mon bon vieux Canon EOS 450D qui en a vu des choses. Je l’ai trimballé partout et il n’a rien, juste une petite tâche de peinture bleue sur le boîtier, que je ne juge pas utile d’enlever, parce que « ça fait souvenir ».
Depuis j’ai ajouté un 35-80 (objectif presque inutile que j’ai eu grâce à un argentique canon), un 80-200 ainsi qu’un 50mm f/1.4.

Au départ forcément mes photos étaient ridicules, j’explorais un peu, et puis il faut l’avouer, je ne m’y mettais pas encore vraiment. Puis 1 an plus tard à force de tâtonner, j’ai fini par trouver le genre de choses qui me plaisaient et dont j’avais envie, je sortais de longues heures dans la neige, je traquais ce petit rouge gorge qui sautillait lorsque mon mouvement n’était pas encore assez lent, je trouvais une jolie fleur, un joli arbre, parce que ce qui me plaît le plus, c’est ce qui reste attaché à la nature.
A vrai dire, c’était un peu évident. J’ai toujours été du genre univers doux, poétique, musique parfois mélancolique, un peu fleur bleue et rêveuse, alors forcément mes photos s’en ressentent, ou en tout cas c’est ce qu’on a pu me dire. C’est toujours plus simple lorsque quelqu’un nous le dit, plutôt que de le constater soi-même.
A mon anniversaire en décembre 2010, mes parents m’ont offert exactement le même polaroid (le polaroid 600) qu’ils utilisaient pour nous prendre en photo mon frère et moi quand nous étions petits, avec 2 jeux de pellicules, que j’ai complété avec une commande chez The Impossible Project, avec 2 pellicules couleurs & 2 sépia (je ne suis pas spécialement fan de ces dernières, elles captent très mal la luminosité et les photos sont quasi indéchiffrable, un mauvais point pour eux sur celles-ci donc).
Puis le 18 octobre 2011 exactement, j’ai ouvert sur facebook ma page dédiée à ce que je fais, vous pouvez la trouver ici si vous désirez découvrir un peu plus mon univers.
J’ai également commencé un projet 365 (366 donc…) en duo avec un ami d’enfance, qui est en ce moment en suspend, à la fois à cause de mes examens au départ, puis de mon emménagement, et maintenant c’est à cause de ma freebox qui ne fonctionne pas (mon copain m’avait dit qu’il fallait qu’on aille chez numéricable, j’aurai du l’écouter…), mais je compte néanmoins le reprendre, même si à vrai ce genre de projet ne correspond en réalité pas à ce que j’aime faire. Devoir être obligée de faire quelque chose que j’aime chaque jour a en général tendance à m’en éloigner et à me faire perdre ce qui me plaît dans cette activité.
En décembre dernier, j’ai reçu de la part de Stefan Meyer, un photographe suisse, un argentique de chez Nikon, le f90x avec une pellicule n&b auquel j’ai ajouté un nikkor 50mm f/1.8 trouvé d’occasion à 80€.
J’ai mis un certain temps avant de la terminer, ne trouvant pas forcément le temps, mais souhaitant aussi photographier une très grande diversité de sujets pour expérimenter et voir ce qui rend le mieux.
Elle a récemment été enfin développée, et je vous invite à voir ci-dessous quelque clichés qui en sont ressortis.
Maintenant, je ne cherche pas à faire des choses qui plairont forcément. Je fais des choses que j’aime avant tout, parce que ces images je les fais pour moi, et au final, certaines plaisent, donc tant mieux.
Pour finir cette longue épopée, je vous propose un aperçu des clichés que j’aime bien dans ce que j’ai pu faire, ainsi que 5 conseils que je peux vous donner à propos de la photographie.
Sur ce, à bientôt pour les prochains articles qui ne devraient pas tarder à arriver (suite de mon aventure internet : Free c’est fini, bonjour Numéricable !)



Même si avoir du bon matériel est agréable, ça ne suffit pas, ce qui reste vrai et qui s’applique pour n’importe quel domaine, c’est l’entraînement et la persévérance. Sans ça, vous n’arriverez à rien.
J’ai toujours retenu de mes années au collège cette citation de Lavoisier, qui ne s’applique pas qu’au domaine scientifique « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Inspirez-vous, regardez autour de vous, des images sur internet, les formes des arbres, les couleurs, la lumière, pour vous créer votre propre style qui fera ce que vous êtes.
Ne vous limitez pas. Si vous avez envie de faire quelque chose, donnez-vous les moyens pour le faire et allez-y, vous risquez de vous surprendre vous-même.
Faites et refaites si vous utilisez un appareil numérique, puisque son avantage indéniable est de pouvoir prendre une infinité de photos. Mais ne tombez pas dans le piège d’en faire trop, il est très difficile ensuite de discerner celle qui est la meilleure, et c’est aussi une énorme perte de temps que de tout trier ensuite, et également d’espace sur votre disque dur ;)
Mais surtout, faites vous plaisir.

N’OUBLIEZ PAS QUE VOUS POUVEZ AUSSI ME SUIVRE ICI