Le mois dernier, j’ai été contactée par Alix, une journaliste pour France 2 qui m’a parlé d’un projet très intéressant à propos du harcèlement scolaire tout au long d’une discussion téléphonique. Puisque ce sujet me touche, que j’ai déjà pu vous en parler longuement dans un article et que je sais également qu’il vous touche également, il m’a semblé important de venir vous en faire part pour que vous puissiez vous aussi y participer si vous en ressentez le besoin.
Ce projet, c’est donc un documentaire imaginé par Andréa Rawlins, qui se base également sur un manifeste rédigé et porté par un journal national pour interpeller la société et l’opinion publique pour aider à terme à faire reculer le harcèlement scolaire.
Le principe de ce film « coup-de-poing » est de réveiller l’attention et de briser le silence en rappelant que le harcèlement scolaire est bien présent dans notre société et que ce n’est pas simplement un fait-divers. C’est un sujet qui concerne officiellement près de 1 200 000 jeunes, soit 10% des enfants et adolescents scolarisés en France. Cependant, comme tout projet de ce genre, ils ont besoin de recueillir assez de témoignages et de signatures et c’est pour cette raison que je rédige ce bref billet aujourd’hui, pour peut être que vous puissiez vous aussi y participer et apporter votre contribution.
En bref, si vous êtes victime de harcèlement scolaire ou si vous l’avez été, si vous êtes les parents d’un enfant harcelé ou qui l’a été et que vous souhaitez participer à cette lutte, envoyez un mail à harcelementscolaire@capatv.com pour avoir plus de détails quant à cette démarche. Évidemment, comme dans toute action de ce type, la confidentialité des conversations est préservée pour ceux qu souhaitent rester anonyme.
Très belle initiative Florence.
Le harcèlement scolaire peut être la résultante d’adultes en souffrance.
Bises.
C’est important de faire passer le message, j’espère que ce billet pourra inciter les gens à y participer.
Bises :)
Je trouve que c’est une bonne idée de mettre à jour ce qui peut paraître futile pour certains ados. Le harcèlement scolaire peut être très grave, et je sais que le déni de soi peu conduire à la dépression …
Je trouve aussi, toute action de ce genre ne peut avoir qu’un impact positif dans tous les cas.
Une chanson m’a marquée, il y a quelque années, à propos de la cour d’école : « Mais quoi, je peux aussi me taire, Je te répète les mots de certains, On est plusieurs à être bouc-émissaires, On s’en sort pas tous aussi bien ».
Il faut parler. Même quand les mots restent dans la gorge. Quand je pensais à tout ça, avant, et à mes inlassables « ce n’est rien », « ça va », et « y a rien eu à l’école aujourd’hui », j’étais presque tentée d’aller faire tart’agueule à la récré à cette institutrice qui ne voyait rien ou qui fermait les yeux. Mais depuis, j’ai pu tranquillement regarder mes bourreaux en face et leur dire « je vous pardonne, vous avez fait de moi ce que je suis aujourd’hui. Je ne vous remercie pas pour autant mais grâce à vous, je ne me laisserai plus jamais faire ». Alors elle aussi, je la pardonne, parce que je suis de l’autre côté, un peu, et qu’on ne voit pas tout, même si on voudrait.
Merci ,Florence. J’espère sincèrement que beaucoup répondront à l’appel (et en même temps, pas tant…)
Il faut parler et au final, quand on y repense, les mauvaises choses comme les bonnes font ce qu’on est aujourd’hui. A quoi bon en vouloir à des personnes qui ont sûrement changé elles aussi (je l’espère). Je n’ai jamais revu les personnes, mais je suis curieuse de savoir ce qu’elles sont devenues aujourd’hui et si ils ont finalement évolué.