Il est donc 2 heures du matin, et je rédige ce billet, parce que je crois que je sais maintenant, si je devais pointer un nom d’un artiste que j’adore, qui ne me lasse jamais et qui pourtant ne ressemble en rien à ce que j’écoute souvent (la musique calme, vous savez ?), ce serait Woodkid. C’est un petit français nommé Yohann Lemoine qui est quelqu’un de vraiment simple qui nous propose pourtant des choses tellement puissantes que ce serait une erreur de ne pas au moins le connaître. Quand je l’écoute, j’ai la même impression que lorsque j’étais petite et que j’étais tout en haut de la montagne qui surplombait mon village, ou que j’étais face à un glacier, ou bien un lac. C’est exactement cet effet que me fait chacun des morceaux de Woodkid.
Je l’ai découvert il n’y a pas si longtemps que ça, l’année dernière vers Mai, lorsque j’assistais aux répétitions de ma coupine Valentine qui préparait son examen de danse classique. Avec elle il y avait une de ses amies du Conservatoire qui cherchait sur quoi danser, et elle a passé une chanson à laquelle j’ai tout de suite accroché.
Wasteland
Mais c’est ça l’unique défaut de Woodkid : Il ne produit pas assez. J’aimerai avoir des dizaines d’album à écouter, mais non, il n’en est rien. Avant d’être chanteur, il est quand même réalisateur de clips, mais c’est aussi un compositeur, un écrivain, un graphiste indépendant mais surtout évidemment un artiste comme on aimerait en découvrir tous les jours.
A son actif ? Un EP et un Single. Et ça s’arrête là. Point. Rien de plus à se mettre sous la dent et c’est terriblement frustrant, j’aimerai pouvoir découvrir d’autres choses et ne pas écouter toujours les mêmes (aussi bien soient-elles), mais non je ne peux pas. Surtout qu’au delà de ses musiques fabuleuses, les clips sont dingues et beaux, notamment celui d’Iron et de Run Boy Run, qui bien que très similaires n’en restent pas moins extrêmement bien réalisés et absolument sublimes graphiquement parlant. Regardez les en HD sur votre télé, franchement ça en jette.
Et puis, il a repris Someone Like You d’Adèle. Celle-ci, tout le monde la reprend, plus ou moins bien, difficile d’atteindre le niveau de l’originale, mais cette version est belle, d’une profondeur assez différente mais toute aussi réussite. C’est le genre de version qui t’accroche une grosse boule au ventre parce que malgré toi, tu es quand même bien émue même si tu ne veux pas te l’avouer. Et ça, c’est trop rare pour ne pas être souligné.
Someone Like You
Je ne vous dirai donc qu’une seule chose si vous ne le connaissez pas encore. Allez l’écouter. Ne pas connaître Woodkid à 20 ans c’est comme la Rolex à 40 ans. (roh bon je plaisante ça va)